> – EXPOSITION PASCALE PIRON – DU 17 MAI AU 04 AOUT 2024 – « PEINTURES »

Les mercredis, samedis et dimanches de 15 h à 19 h.
Tous publics. Entrée libre.
Visites commentées et ateliers images sur réservation.

Depuis les années 1990, Pascale Piron réalise des peintures sur toile et sur papier. Son travail « parle » en silence ; il n’y a pas de récit – pas de figuration.
Il ne s’agit pas non plus de paysages, la question est souvent posée mais plutôt d’espaces intérieurs – inscapes.
Successions d’étapes et d’expériences, ses oeuvres, aux dimensions parfois importantes, sont construites peu à peu – articulations entre les plans, équilibres et déséquilibres, variations de tonalités, superpositions, résonances…
« La peinture est d’abord l’invention d’un langage : construire le sien en puisant dans le fleuve immense de la peinture… » 1
1. Jean-Pascal Léger, Juillet 2023

Remerciements à Jean-Pascal Léger, commissaire de l’exposition.

Vernissage : Yska Ben Zakoun est chanteuse et violoncelliste au sein du trio Gungacello (musique brésilienne), elle est également violoncelle solo de l’Orchestre Symphonique d’Orléans, et chambriste au sein du duo Anaska et de l’Ensemble Chagall (Genève).
Pour le vernissage, Yska Ben Zakoun interprétera la Suite de Bach et la Sonate de Ligeti.

> – EXPOSITION MATHIEU WUHRMANN – DU 20 SEPTEMBRE AU 08 DÉCEMBRE 2024 – « GOUACHES, ACRYLIQUES »

Les mercredis, samedis et dimanches de 15 h à 18 h. Tous publics.

Entrée libre.
Visites commentées et ateliers images sur réservation.

Mathieu Wührmann travaille directement dans la forêt de Fontainebleau et ses prairies. Sous la pluie, dans le froid de l’hiver, sous un soleil éclatant ou jusqu’aux dernières lueurs du jour, Mathieu Wührmann observe les arbres et les hautes herbes dans l’espoir d’y déceler une réalité invisible.
Il doit y passer du temps pour être témoin de quelque chose, de ces chants d’oiseaux, de l’envolée de ces graines dans le vent, de la rosée absorbée par la chaleur du jour qui se lève, du frétillement des feuilles qui tremblent. Une expérience qu’il essaie de capter par la peinture : le passage du pinceau sur le papier, l’encre qui s’imprègne dans la fibre du papier mouillé, séchant au gré du soleil, du vent… au rythme de ce qui se passe dans cet instant.

Vernissage : Anne-Lise Durantel est co-solo du Paris Mozart Orchestra, elle est également invitée à jouer à l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’ensemble Ars Nova, l’ensemble Déséquilibres, l’Orchestra de l’Opéra de Reims…
Pour le vernissage, Anne-Lise Durantel jouera : Bach, Kreisler Recitativo und Scherzo, Carlos Gardel / Hadelich Por Una Cabeza.

> – EXPOSITION DOMINIQUE DARBOIS – DU 23 SEPTEMBRE AU 10 DÉCEMBRE 2023 – « ENFANCES »

Photographies prisent entre 1952-1978 –(droits de succession Dominique Darbois : Françoise Denoyelle)

Dominique Darbois (1925-2014), photographe, est surtout connue par la collection d’albums « Enfants du Monde » publiée chez Nathan de 1953 à 1975 qui documente la vie d’un enfant de Chine, d’un autre du Sénégal… dans leur apprentissage de la vie.

La qualité de son regard et son attention aux enfants prend racine dans son engagement durant la Seconde Guerre Mondiale et son internement au camp de Drancy en 1942. Après la guerre, elle commence une carrière de photographe comme assistante de Pierre Jahan et continue jusqu’à sa mort sa lutte contre l’intolérance et pour l’égalité. Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à la galerie Maeght à Paris.

En 2004, le livre « Terre d’enfants » aux éditions Xavier Barral, texte de Pierre Amrouche, rend hommage à son travail.

L’exposition présente une trentaine de tirages originaux réalisés sous son contrôle qui souligne l’impeccable cadrage au service de la dignité de la personne photographiée.

Le vernissage de l’exposition sera accompagné par le récital d’Ekaterina Denissova-Bruggeman, pianiste. Un programme musical en écho à l’exposition, dans lequel l’imaginaire côtoie la réalité, au travers des œuvres de Grieg, Massenet, Schumann, Liadov.

Remerciements à Annie et Bernard Mirabel, La Fabrique du Pont d’Aleyrac pour le prêt des œuvres. Et à Philippe Brame, commissaire de l’exposition.

 

Expositions précédentes

> – EXPOSITION WANDA SKONIECZNY – DU 20 MAI 06 AOÛT 2023 – « L’ISSUE »

 

L’exposition « L’issue » de Wanda Skonieczny, artiste icaunaise, s’offrira au public du 20 mai au 6 août 2023.

Au travers de sa démarche, l’artiste interroge depuis toujours la relation aux modèles à la recherche « d’un lien continu ».
Elle aborde la photographie comme un médium qu’elle triture ; se laisse happer par la lumière qu’elle creuse avec le dessin et autres procédés picturaux. Cette surface est pour elle, débordante.

Elle l’observe au travers de l’enchevêtrement des végétaux et invite à des prolongements hors cadres dans des jeux de mises en scènes et d’installations.

Mercredi, samedi et dimanche : 15h à 19h – Entrée libre

Visites commentées et atelier de l’image sur réservation

Le vernissage de l’exposition sera accompagné d’un récital de musique et création improvisées dans le style de Jakab Perczel, élève au Conservatoire de Troyes, en formation trio (piano, clarinette, percussion) avec la présence de Jean-Noël Verdalle-Cazes et Pascal Michaud.

> – EXPOSITION JEANNINE GUILLOU – DU 17 SEPTEMBRE AU 04 DECEMBRE 2022 – « UNE ARTISTE SOLAIRE »

Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 15h à 18h. Tous publics. Entrée libre.

En lien avec l’exposition, des ateliers de pratiques artistiques sont proposés (nous contacter).

À propos de Jeannine Guillou

Pour ouvrir cette nouvelle saison, le Tournefou héberge une exposition unique, celle de Jeannine Guillou, la première compagne de Nicolas de Staël.
Les couleurs flamboyantes de ses œuvres témoignent de la puissance de sa vie, dissimulée derrière sa discrétion.
L’exposition “Une artiste solaire” présentera plusieurs de ses huiles, gouaches et fusains qui ont été pour certaines exposées pour la première fois au musée Picasso d’Antibes en 2011 et pour d’autres, inédites.
L’exposition sera ouverte aux horaires habituels d’hiver du 17 septembre au 4 décembre 2022.
Une artiste solaire” inspirera peut-être les enfants, dotés d’une palette de gouache et d’une feuille format raisin, à saisir dans le parc les nuances ocres de l’automne.

Remerciements à Anne de Staël pour le prêt des œuvres et à Jean Pascal Léger, commissaire de l’exposition.
Le vernissage de cette exposition sera un moment festif et animé sur des musiques de danse par le Quatuor de Clarinettes “Baermann”. De Ferenc Farkas, en passant par Astor Piazzola jusqu’à Léonard Bernstein, sans omettre quelques airs traditionnels, la soirée sera propice au mouvement des sonorités chorégraphiques de la famille de la clarinette. Clarinette en mi bémol : Alain Fernandes – Clarinette en si bémol : Pierre Sacchetti – Clarinette en si bémol et clarinette alto : Florence Favreau – Clarinette basse : Jean-Noël Verdalle-Cazes.

Le parc sera fleuri pour l’évènement par la maison Delacroix Fleurs.

> – EXPOSITION YAMAMOTO MASAO – DU 7 MAI AU 7 AOÛT 2022 « LA VIE SIMPLE »

Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 15h à 19h. Tous publics. Entrée libre.

En lien avec l’exposition, des ateliers de pratiques artistiques sont proposés (nous contacter).

À propos de Yamamoto Masao

« Yamamoto vit dans la province de Yamanashi, au Japon, dans une maison entourée de forêts à mille mètres d’altitude. Cette vie convient à son art, tout entier attaché à saisir les petites choses silencieuses* que la vie, la nature, offrent à son regard. » Didier Brousse, directeur de la galerie Camera Obscura.

*Yamamoto Masao, Small Things in Silence, RM Editions.

Yamamoto Masao est né en 1957 à Gamagori, au Japon. Il se tourne vers la photographie après des études en arts plastiques. Il commence à montrer son travail au Japon au début des années 1990, mais c’est aux Etats-Unis, où il expose à partir de 1994, qu’il rencontre
un succès international qui n’a cessé de s’étendre. En 2006, la galerie Camera Obscura présente pour la première fois une exposition personnelle de Yamamoto en Europe. Depuis 1998, il a publié une dizaine de livres, de créations singulières qui jalonnent son travail et constituent autant de manifestes de son œuvre.
Remerciements à Annie et Bernard Mirabel, La Fabrique du pont d’Aleyrac, à Didier Brousse, directeur de la galerie Camera Obscura et à Jean-Pascal Léger.
Le vernissage de l’exposition sera accompagné d’un récital de Juliana Steinbach, pianiste brésilienne, qui s’est distinguée dans des concours nationaux et internationaux. Son répertoire varié lui permet de se produire dans le monde entier aussi bien en musique de chambre qu’en récital.
Elle interprétera des œuvres autour de la musique Française, particulièrement de Claude Debussy.

Choix d’expositions personnelles

  • 2021 : Un monde dans la main, Galerie Camera Obscura (Paris). Mallarmé invite… Yamamoto, Musée Stéphane Mallarmé (Vulaines-sur-Seine). Son album, La fabrique du pont d’Aleyrac (Saint-Pierreville)
  • 2020 : Bonsai, Jackson Fine Art (Atlanta); Mizuma Art Gallery (Tokyo)
  • 2019 : Microcosms-Macrocosms, Kiyosato photo art Museum, Yamanashi
  • 2018 : Masao Yamamoto, Atlas Gallery GB, Londres
  • 2017 : Tori, Galerie Camera Obscura (Paris); Galerie Fifty One (Anvers) . Galerie der Moderne (Munich); PDX Contemporary Art (Portland)
  • 2016 : Tori, Yancey Richardson, New York
  • 2015 : Small Tings in Silence, Galerie Camera Obscura (Paris); Galerie Fifty One (Anvers); Mizuma Art Gallery (Tokyo); Valid Foto (Barcelone)
  • 2014 : Yamamoto Masao, Galeria Marcelo Guanieri, Sao Paulo
  • 2013 : Yamamoto Masao, Etherton Gallery (Tucson); Gallery Albert Baumgarten (Freiburg)
  • 2012 : Magic Mountain, Yancey Richardson Gallery, New York
  • 2011 : Kawa=Flow, Mugaen Museum (Hekinan); Robert Klein Gallery (Boston); Yancey, Richardson Gallery (New York); Craig Krull Gallery (Santa Monica)
  • 2010 : Kawa=Flow, Maerz galerie (Berlin); Galerie Albert Baumgarten (Freiburg), Mizuma Art Gallery (Tokyo); PDX Contemporary Art (Portland); Jackson Fine Art (Atlanta).
> – EXPOSITION ROS BLASCO – DU 9 OCTOBRE au 12 DECEMBRE 2021 – « LES OISEAUX QUI REGARDENT LE MONDE »

Le mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 15h à 18h. Tous publics. Entrée libre.

À propos de Ros Blasco

Né en Catalogne en 1950, il vit et travail en France depuis 1976.
Il a étudié à Barcelone, de 1966 à 1971, le dessin et l’expression plastique à la Escola Massana, puis le graphisme et la publicité à l’Ecole supérieure de Design et d’Art Llotja . De 1969 à 1974, il a poursuivi ses études à l‘Ecole Supérieure des Beaux-arts et à l’université de Barcelone.
Il s’installe en France après avoir obtenu une bourse du gouvernement français. De 1984 à 1985, il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome.
Sans avoir pour autant coupé ses liens avec Barcelone, Il vit et travaille à Paris où il enseigne la peinture aux Ateliers beaux-arts de la ville de Paris.
Engagement, facétie et réflexion sans cesse précisée et approfondie se mêlent intimement chez lui. Les préoccupations philosophiques sous-tendent son œuvre. « (…) Pour Antoni Ros Blasco, il faut, à l’intérieur des limites de la peinture, sonder simultanément et « à toutes profondeurs » les appels du passé et du futur, il faut conjuguer les odyssées humaines et les leçons de la peinture, symboliquement, universellement. » Jean-Pascal Léger.
Né après la fin de la guerre civile, en 1950, Antoni Ros Blasco n’en a pas moins été marqué par les récits de sa mère qui lui racontait la violence des bombardements de Barcelone. Faut-il voir leur influence dans certaines œuvres du confinement ?
Chute et/ou ascension sont des thèmes récurrents dans ces œuvres de confinement : « Y aurait-il une chute de l’être humain à ses débuts ? Y a-t-il eu une époque de splendeur, le Paradis ? Ou, au contraire, viendrait-on d’en bas, y aurait-il une remontée vers un accomplissement ? Il y a toujours une certaine quête spiritualiste ou métaphysique, enracinée dans la question existentielle. (…) Il faut toujours revisiter son passé. Dans mes tableaux, le signe en V signifie une ouverture et une révolte. » Antoni Ros Blasco.
L’art d’Antoni Ros Blasco s’épanouit dans les grands, voire très grands formats .Il laisse parfois vierges de larges zones de la toile : « Je ne suis pas le premier à travailler avec la toile vierge. Pour simplifier, cela crée une autre dimension qui aide aux rapports de couleur et de lumière. On sait que ce grain, cette texture plus présente, c’est la toile vierge […] » Antoni Ros Blasco.

A propos de l’exposition

Au Tournefou, les visiteurs peuvent découvrir les peintures de Ros Blasco, certaines pour la première fois. L’oiseau est devenu le seul motif de plus d’une cinquantaine de ses tableaux. Isolé, généralement debout, dans une interrogation sur le sens de la vie, il personnifie une attente : l’oiseau est une métaphore de la condition humaine. La majorité de ces toiles ont été peintes en 2020, pendant le temps du « confinement ». Antoni Ros Blasco entreprend souvent des tableaux qui excèdent généreusement sa propre taille. Il crée ainsi les conditions d’un dépassement, voire d’un arrachement aux conventions et aux habitudes formelles.
A voir également, un petit livre d’art remarquable, où la peinture de Ros Blasco rencontre la poésie de Jean-Pascal Léger, qui assure le commissariat de cette exposition, assisté de Philippe Brame.

En lien avec l’exposition, des ateliers de pratiques artistiques sont proposés sur le thème : Les oiseaux qui regardent le monde.

> – EXPOSITION PIERRE TAL COAT  – DU 29 MAI AU 31 JUILLET 2021 – « TERRE ÉCLAIRÉE »

Le mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 15h à 19h. Tous publics. Entrée libre.

A propos de Pierre Tal Coat :

Venez visiter l’exposition de gravures, de livres illustrés et de lithographies de l’artiste Pierre Tal Coat (1905 – 1985).

De retour à Paris en 1930, il se lie avec Francis Gruber, puis André Marchand, Gertrude Stein, Francis Picabia, Ernest Hemingway, Alberto Giacometti, Balthus, Antonin Artaud, Tristan Tzara et Paul-Émile Victor. À partir de 1932, il est membre du groupe Forces nouvelles. En 1936, il proteste contre la guerre d’Espagne avec sa série des Massacres.

Mobilisé en 1939 à Saint-Germain-en-Laye puis à Ermenonville dans le service du camouflage, et démobilisé en 1940 à Montauban, Tal Coat gagne Aix-en-Provence avec André Marchand, ville où se sont réfugiés de nombreux artistes, notamment Charles-Albert Cingria et Blaise Cendrars. Il participe en 1941 à l’exposition des « Vingt jeunes peintres de tradition française » organisée par Jean Bazaine et expose à la galerie de France en 1943. Rentré à Paris en 1945 où il participe au premier Salon de Mai, il retourne l’année suivante à Aix, au Château Noir (remise de Paul Cézanne quand il peignait au Thoronet), où il fait bientôt la connaissance d’André Masson, du philosophe Henri Maldiney et du poète André du Bouchet qui demeureront ses intimes. Sa peinture devient alors non figurative.

Avec les artistes de la nouvelle École de Paris, la galerie de France (de 1943 à 1965), les galeries Maeght (de 1954 à 1974), Benador (de 1970 à 1980) puis la galerie H-M, la galerie Clivages et la galerie Berthet-Aittouarès exposent ensuite régulièrement sa peinture. En 1956, seize de ses peintures sont présentées à la Biennale de Venise avec celles de Jacques Villon et de Bernard Buffet. Aux côtés de Joan Miró et de Raoul Ubac, il collabore en 1963 aux réalisations de la Fondation Maeght par une mosaïque pour le mur d’entrée et reçoit en 1968 le grand prix national des arts. Une exposition rétrospective lui est consacrée au Grand
Palais à Paris en 1976. À partir de 1961, Tal Coat s’installe à la chartreuse de Dormont (Saint-Pierre-de-Bailleul), près de Vernon (Eure), en Normandie. Il y meurt en 1985.

Dans son immense atelier de Dormont, Tal Coat cherchait à trouver un accord organique entre la peinture et la nature. L’artiste regardait les traces dans la roche, il dessinait les sillons, les empreintes dans la terre, humide ou sèche. Il n’est pas étonnant qu’il ait souhaité expérimenter le plus possible différentes techniques, notamment de gravure. Au fil des saisons et de leurs impressions qui dominaient tour à tour son atelier, les couleurs jouaient aussi de ces alternances dans ses gravures, pointes-sèches et aquatintes.

Ateliers image et visites groupes sur réservation ! Entrez dans l’univers de Tal Coat et du poète André du Bouchet, les mots et les choses. Plongez dans la couleur et la littérature.

A propos de l’exposition “Terre éclairée”

Dans son immense atelier de Dormont (non loin de Giverny), Pierre Tal Coat (1905-1985) cherchait à trouver un accord organique entre la peinture et la nature, entre le matériau de sa peinture et le monde environnant. On sait aujourd’hui qu’il se documenta dans les traités les plus savants et qu’il mena loin ses recherches solitaires sur le matériau de la peinture à l’huile. Il broyait ses couleurs, il notait les réactions de la matière sous le couteau à palette, il guettait inlassablement l’évolution des tableaux en cours.
Cette attention extrême, Tal Coat la portait à ses gravures et à ses livres. Sa collaboration avec l’Atelier de Saint-Prex, en Suisse romande, lui permit de multiplier les essais, de corriger l’état et souvent dix états d’une gravure, même après en avoir donné le « Bon à tirer ». Si, parmi les épreuves, une gravure lui semblait meilleure que les autres, ce serait d’abord celle-là que Tal Coat reprendrait parce qu’il apercevait en elle comment aller au-delà, comment questionner encore une surface qu’il ne connaissait pas. Ouvrir ou combler une entaille, effacer ou rehausser le trait et modifier les encres. On pouvait dire « l’état final » seulement quand l’impression était menée à son terme…
Tal Coat regardait les traces dans la roche (passages de l’eau et inscriptions des hommes ou des bêtes), il dessinait les sillons, les traces, les empreintes dans la terre, humide ou sèche. Il n’est pas étonnant qu’il ait souhaité expérimenter le plus possible des différentes techniques (outils et supports) de la gravure. Et, tout comme le vert vif dominait l’atelier au printemps, comme venaient le jaune éclatant des colzas puis la paille des moissons et la cendre des chaumes, la couleur jouait de ces alternances dans les gravures, pointes-sèches et aquatintes.
C’est ainsi que le livre Laisses (Françoise Simecek éditeur, Lausanne, 1978) accorde des poèmes parmi les plus beaux d’André du Bouchet et des aquatintes colorées de Tal Coat. Entre les mots d’André du Bouchet, l’espace joue un rôle essentiel. Le blanc, l’air font respirer les poèmes et il faut parfois de grandes enjambées pour passer d’un fragment à un autre. Il faut dévaler une pente, prendre le temps de repérer une faille, un passage. Dans ce chef d’œuvre, la jonction entre typographie et aquatintes (couleurs) se fait d’abord par une trouvaille : la présence de bois gravés (noirs) qui arriment la typographie dans l’espace de la double page. Avec l’énergie du bois comme de la pierre..

Jean-Pascal LégerCommissaire de l’exposition

> – EXPOSITION CAPITA SELECTA (CHAPITRES CHOISIS) D’EUGENE VAN LAMSWEERDE AU TOURNEFOU  Du 5 septembre au 13 décembre 2020

Visite libre les mercredis, samedis et dimanches de 15h à 18h – Ateliers image et visites groupes sur réservation !

Choix des oeuvres et mise en espace imaginés avec Thomas Chevalier.
Visite libre les mercredis, samedis et dimanches de 15 h à 18 h – atelier de l’image et groupes sur réservation.

Eugène van Lamsweerde, au début des années 80, a été parmi les premiers artistes à exposer au Centre d’art contemporain / Passages. Il a participé récemment à des expositions au Frac Champagne-Ardenne et au Collège of Art and Design de Los Angeles.

Peintre, dessinateur et sculpteur Eugène van Lamsweerde, d’origine néerlandaise, vit et travaille depuis de très nombreuses années au Domaine de Sellières, à proximité de Romilly-sur-Seine.
Depuis plus de 5 ans, il développe également un travail en commun avec le célèbre duo Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, qui comptent parmi les photographes de mode les plus réputés au monde.

Vernissage le 4 septembre à l’occasion duquel se produiront Frank van Lamsweerde, au violoncelle, et Daniela Tsekova, au piano. Ces deux artistes sont enseignants au conservatoire de Strasbourg et concertistes. Ils jouent ensemble en France et en Allemagne depuis 2012, en formation trio avec violon et en sonate.

> – EDITER POUR MIEUX PARTAGER – Du 19 Octobre au 18 Décembre 2019 – Les lithographies de Pierre et Denise Lévy

Exposition de lithographies de Fernand Mourlot, prêtées par le Musée d’Art Moderne de Troyes, Fonds Pierre et Denise Levy

Le musée d’Art moderne de Troyes a été créé en 1982 afin d’accueillir la donation de près de 2000 œuvres de Pierre et Denise Lévy, couple de collectionneurs et industriels du textile troyens. Avant cette entrée des œuvres dans les collections publiques françaises, ce désir de partager leur amour de l’art s’est traduit par la visibilité des œuvres dans son entreprise, à son domicile sur demande ou encore par des prêts pour des expositions en France et à l’international.

Editer pour mieux partager, tel est le titre de la prochaine exposition que nous vous proposons du 19 octobre au 18 décembre, grâce au partenariat du Musée d’Art Moderne de Troyes, collections nationales Pierre et Denise Lévy, qui furent parmi les grands collectionneurs d’art Français de leur époque. Dans les années 1960, ils explorent la possibilité de reproduire cette collection, une des plus importantes collections privées du XXé siècle, pour mieux la diffuser. En résulte une collaboration avec le lithographe, Fernand Mourlot, qui réalise alors des reproductions d’œuvres d’art ou des livres d’artistes d’une très grande qualité pour des artistes majeurs tels Picasso, Matisse, Chagall ou Giacometti.

De 1967 à 1974, sont ainsi édités neuf albums se composant de 7 ou 8 lithographies. Ces albums, monographiques (Chaïm Soutine, Roger de la Fresnaye, Raoul Dufy, André Derain etc.) ou thématiques (Les Abstraits, Les Fauves etc.) sont souvent accompagnés d’un texte écrit par des critiques d’art de l’époque (George Waldemar, Claude Roger-Marx).

L’association Tournefou réactive ce processus de partage au travers d’une sélection exceptionnelle de ces lithographies. Portraits, natures mortes et paysages entrent ainsi en résonance avec le cadre serein et champêtre de notre centre artistique et culturel Cet événement est tout autant l’occasion de vous faire découvrir les collections du musée d’Art moderne de Troyes, que d’aborder la technique de la lithographie.

SITE WEB

Des ateliers de médiation pour les scolaires et centres de loisirs seront possibles, sur réservation, la semaine de vacances de la Toussaint du 21 octobre au 4 novembre 2019 et les mercredis du mois de novembre et décembre jusqu’au 11 décembre 2019.
Renseignements : contact@association-tournefou.com  – Tél. : 03 25 40 58 37

> – RÉCITAL :  – 18 Octobre 2019 à 18 H 30 

A l’occasion du vernissage de l’exposition EDITER POUR MIEUX PARTAGER, lithographies de Fernand Mourlot, Musée d’Art Moderne de Troyes, fonds Pierre et Denise LÉVY.
Vernissage programme chanteurs :
Régine Leclair soprano, Stéphanie Ayered-Cozier contralto et Marc Salach baryton-basse et au piano Alexandra Ruiz.
.Au programme : Benjamin BRITTEN, Kurt WEILL, Ernest CHAUSSON, Jacques IBERT ….

> – EXPOSITION  : « APRES LA BATAILLE » par Andoche PRAUDEL – Du 25 Mai au 31 Juillet 2019
Ouverture : mercredi, samedi, dimanche de 15h00 à 19h00. Entrée libre.

Diplômé des Beaux-Arts en 1968, Andoche Praudel obtient un Doctorat de 3ème cycle, section Esthétique et Philosophie en 1978, à l’Université de Paris X-Nanterre, sous la direction de Pierre Kaufmann : « Continu et discontinu en peinture : le passage de la peinture murale à la peinture de chevalet à la Renaissance ». Sa curiosité pour l’art mural le pousse au Mexique où il passa quelques années dans cette patrie de l’art mural. C’est par ailleurs au Mexique qu’il rencontre un japonais qui enseigne la céramique, un art qu’il trouve tout d’abord « amusant » et qui le motive.Le Japon deviendra sa 2e patrie. Andoche Praudel décrit ainsi la passerelle qu’il perçoit entre son attrait pour la céramique et son attrait pour la photographie : « Je travaille à la main, le boudin m’intéresse car il est lié au Raku et au bol à thé qui n’est jamais tourné. J’aime la progression de la forme assez lente contrairement au tour où tout est instantané. En photographie, le rapport au paysage est le même que celui avec la terre sauvage ».
Andoche Praudel est artiste permanent de la Galerie Capazza depuis 1996.

SITE WEB

> – AUTOUR DE L’EXPOSITIONDu 1er au 30 Juin

Nous vous proposons un atelier de l’image exceptionnel, animé en présence de l’artiste-photographe Andoche Praudel, sur le thème de : La défaite d’Attila et des Huns dans la bataille des Champs Catalauniques (région troyenne) en 451.

Dans le droit fil de la démarche d’Andoche Praudel, autour de son exposition « Après la bataille« , les participants à cet atelier sont invités à s’intéresser à une bataille ayant eu lieu en des temps si reculés, que l’environnement où elle s’est déroulée n’en conserve plus aucune trace mémorielle. Dans l’Antiquité, les dirigeants des Etats et Empires ne concevaient pas l’idée de construire des nécropoles à la mémoire de leurs morts, comme ce fut le cas au XXe siècle, pour les batailles des première et deuxième guerres mondiales, par exemple.
Avec leur appareil photo, les participants à l’atelier se rendront en certains endroits de cette importante bataille dont plusieurs postes de combats se déployèrent dans la plaine de Champagne : il s’agit de Dierrey-Saint-Pierre, Dierrey-Saint-Julien et Estissac.
L’atelier est ouvert sur réservation, pour enfants ou adultes, débutants ou confirmés en photographie, tout au long du mois de juin 2019.
Renseignements : contact@domainedutournefou.com / Tél. : 03 25 40 58 37

> – RÉCITAL DE PIANO par Juliana STEINBACH- 24 Mai à 19h00  à l’occasion du vernissage de l’exposition d’Andoche Praudel (prise de parole de l’Artiste à 17h00)

 

> – « LA GRANDE EXPOSITION DES ENFANTS » Exposition – Samedi 6 Juillet 2019 à 17h00 

En clôture des pratiques artistiques des enfants animé par l’artiste Nicolas Favre  » la grande exposition » réunira dans une scénographie originale le 6 juillet 2019 à 17h  une sélection des œuvres réalisées par les enfants : peintures modelages dessins …

Pour l’occasion, un récital de mélodies françaises du début XXème sera donné par Isabelle Verdalle-Cazes, pianiste, professeur au conservatoire de Troyes et Stéphanie Ayered-Cozier mezzo-soprano .
Ouvert à tout public – Libre participation aux frais.

> – EXPOSITIONS ET CONCERT JAZZ :  celle des enfants et celle du fond d’oeuvre de l’association  LE 04 JUILLET 2020

A partir de 16h30 –  Entrée libre tout public / avec les gestes barrières bien entendu !

Plusieurs conditions sanitaires seront en vigueur (mise à jour dès la fin Juin sur notre site avec la phase de déconfinement n°3)

Les enfants des ateliers de pratiques artistiques animés par Nicolas Favre dévoileront leurs oeuvres à travers  » LA GRANDE EXPOSITION DES ENFANTS » accrochées dans les ateliers.
Pour l’occasion les musiciens de l’association « Clef de scène » joueront du Jazz, déambulation dans le parc .
A cette occasion le Tournefou exposera son fond d’oeuvres dans le « Grand salon » dès 16h : Alexandre Hollan, Lucien Hervé, Anna Madia, Jérôme Gallet, Jacques Damville, Andoche Praudel, Anna Mark …